- au ver gris occidental du haricot
- à la chrysomèle des racines du maïs
- au scarabée japonais
- à la chrysomèle des racines du maïs
- à la chenille légionnaire
- au ver-gris noir
- au ver fil-de-fer
- au ver blanc
- à la larve de la chrysomèle des racines du maïs
- au ver gris occidental du haricot
- au ver de l’épi du maïs
- à la légionnaire d’automne
- à la pyrale du maïs
La Pyrale du Maïs
La pyrale du maïs, Ostrinia nubilalis, est un des insectes ravageurs les plus destructeurs du maïs (grain, ensilage et sucré), et c’est une préoccupation croissante dans les cultures de poivron, pomme de terre, houblon et d’autres cultures hôtes au Canada. La pyrale du maïs est présente de la partie sud des provinces des Prairies jusqu’aux Maritimes, généralement partout où du maïs est cultivé. La pyrale du maïs a été introduite en Amérique du Nord en 1910 à partir d’une usine de balais située en Europe centrale. Elle a été signalée pour la première fois en Ontario en 1920, en 1925 au Nouveau-Brunswick, en 1926 au Québec, en 1929 en Nouvelle-Écosse, en 1948 au Manitoba, en 1949 en Saskatchewan et en 1956 en Alberta (elle a été éradiquée mais elle est réapparue en 1980).
La pyrale du maïs peut réduire le rendement du maïs, augmenter le temps de récolte et réduire la qualité des grains, en raison des maladies et de la contamination par les mycotoxines. Certaines études ont montré qu’une pyrale du maïs par plant pourrait réduire le rendement de 3 à 5 %, et des réductions plus importantes peuvent être attendues, si la pression exercée par le ravageur est élevée.
Ver-gris Occidental du Haricot
Le ver-gris occidental du haricot (VGOH), Striacosta albicosta, a été découvert pour la première fois au Canada en 2008. Originaire de la région des Grandes Plaines aux États-Unis, l’aire de distribution du VGOH s’est lentement étendue dans la « Corn Belt’ américaine au début des années 2000. Au Canada, le VGOH est présent depuis 2008 en Ontario et est maintenant présent dans toutes les provinces maritimes depuis 2017. L’hibernation et la survie du VGOH sont documentés en Ontario et au Québec.
Les estimations de pertes de rendement dues au VGOH varient de 3 à 15 boisseaux/acre avec une infestation moyenne d’une larve par plante. Au Canada, les blessures causées par l’alimentation par le VGOH sont associées à une augmentation de la contamination du maïs-grain par la fusariose et les mycotoxines.
Les Chrysomèle des racines du maïs
Les chrysomèles des racines du maïs (CRM) (Diabrotica spp.) sont des coléoptères qui se nourrissent de maïs au stade adulte et au stade larvaire. Les larves se nourrissent de racines de maïs, ce qui entraîne une verse, des difficultés de récolte et des pertes de rendement. Les CRM sont présentes en Ontario et au Québec depuis 1975, et leur aire de répartition s’est étendue jusqu’en Nouvelle-Écosse. Les CRM ont également été détectées en Colombie-Britannique pour la première fois en 2016.